
Mercredi 14 février j’ai présenté mon rapport sur la souveraineté alimentaire européenne. Fruit de longs mois de travail et d’auditions aux côtés de mon collègue Rodrigo Arenas, ce rapport avait un objectif : répondre à la question « l’Europe est-elle capable d’assurer sa souveraineté alimentaire ? ».
La réponse est globalement oui ! L’Europe est aujourd’hui capable de se nourrir en qualité et en quantité. Cette souveraineté est rendue possible grâce au travail et à l’engagement des agriculteurs qui font notre fierté. Il faut également saluer la réussite de la PAC et de la politique agricole européenne qui, depuis les années 1960, a contribué à renforcer nos capacités de production. La PAC doit cependant évoluer pour prendre mieux en compte les différentes réalités des producteurs et la diversité de nos exploitations.
Nos travaux soulignent également quelques fragilités dans nos modèles. Nous manquons notamment de protéines végétales pour nourrir nos animaux et nous manquons d’éléments chimiques pour la fabrication de nos engrais. Pour renforcer notre souveraineté alimentaire, nous devons impérativement mobiliser les outils financiers et règlementaires de l’Union européenne pour développer nos capacités de production dans ces domaines.
Enfin, le rapport précise que les agriculteurs doivent être accompagnés pour faire face aux conséquences déjà visibles du changement climatique. La qualité des sols se dégrade et les rendements peuvent perte mis à mal. La prochaine Commission européenne devra prioriser l’accompagnement des agriculteurs et la définition de feuilles de route pour préparer une transition acceptable de nos modèles de production.
Vous pouvez retrouver ici le rapport complet.

Lors du Salon international de l’Agriculture, j’ai pu présenter les conclusions de mon rapport aux représentants de la filière agricole.
Les agriculteurs sont les premiers acteurs de notre souveraineté alimentaire. Nous sommes fiers de leur engagement.